28 juillet 2007

L'Alliance pour la Planète


The Earth Organization France (Association TERRE) devient le 78ème membre de L’Alliance pour la Planète.

L’Alliance pour la Planète, créée en 2006 par un petit groupe d’associations de protection de l’environnement (Adome (Planetecologie), Greenpeace, Les Amis de la Terre, Les Amis du Vent, Objectif Bio, Tchendukua, WWF) veille à faire vivre concrètement la Charte de l’Environnement et devient un acteur efficace de la vie des citoyens, ceci en totale indépendance des partis politiques. Ce n’est pas une fusion d’associations : c’est un tremplin d’initiatives, qui vise à donner plus d’efficacité aux actions de ses membres à travers leurs spécificités, leurs différences, leurs idéaux et leurs objectifs communs.

The Earth Organization (TEO) a été fondée en 2004 par Lawrence Anthony, un éminent écologiste bien connu pour avoir sauvé le zoo de Bagdad durant la guerre d’Irak en 2003 et empêché plus de 5000 éléphants d’être abattus en Afrique du Sud.

Le réchauffement climatique est une réalité incontournable. Si les politiques sont là pour légiférer et permettre à la France de diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050, notre association fait principalement des actions de sensibilisation. Il est en effet urgent que les citoyens comprennent qu’ils ont également leur part de responsabilité en produisant chaque année 8 tonnes de CO2 par personne et qu’il faut agir individuellement pour réduire les GES avec des gestes aussi simples que recycler ou planter un arbre.

« Personne ne survit seul » étant la devise de TEO, l’idée de s’unir à L’Alliance pour la Planète était devenue une évidence et nous sommes fiers de faire partie de ce groupe qui œuvre pour assurer la survie de notre planète et de toutes ses formes de vie.

12 juillet 2007

Toxicogénomique : alternative à l'expérimentation animale


Une étude menée sous la direction scientifique d'Antidote-Europe (1) et avec le soutien financier de l’association de défense des animaux, One Voice, montre qu’il est permis de déterminer la toxicité des substances chimiques présentes dans l’alimentation et l’environnement sans recourir aux tests sur des animaux.
La méthode appelée toxicogénomique utilise des cellules humaines en culture. En outre, cette étude se montre plus sûre, 100 fois plus rapide et 100 fois moins onéreuse que les tests sur animaux.

La toxicogénomique est donc appelée à devenir la référence en matière d’évaluation du risque toxique pour la santé humaine et la préservation de l’environnement, si l’on en juge par les investissements massifs dont elle bénéficie aux Etats-Unis et au Japon.
Il serait souhaitable que l’Europe ne creuse pas davantage son retard et profite du projet REACH sur les produits chimiques, pour introduire cette méthode dans la réglementation.

Enfin, cela aurait permis d’éviter le “sacrifice” de plus de 2 200 000 animaux, à des fins expérimentales en France, en 2001.


1- Antidote Europe est un comité scientifique qui s'est donné pour mission de contribuer à l'avènement d'une recherche biomédicale efficace et sûre (www.antidote-europe.org)
2- One Voice (www.onevoice-ear.org)


Cécile Fargue