28 février 2008

La gestion des éléphants a besoin d'une nouvelle direction et d'un nouveau leader



"L’approbation des ministres concernant le massacre d’un millier d’éléphants dans les parcs naturels d’Afrique du Sud n’est pas justifiée et sera fermement rejetée tant au niveau régional qu’au niveau international. » a affirmé Lawrence Anthony, fondateur de TheEarth Organization.

La décision est décrite comme le résultat d’un long processus de consultation, élaboré non pas pour chercher de réelles solutions mais pour trouver le meilleur moyen de commercialiser la viande de ces animaux. Il a même été dit que les protestations des opposants ne seraient que de la pure sensiblerie mais l’opposition d’un grand nombre de scientifiques a contredit ces propos.

"Les troupeaux d’éléphants qui, il n’y a pas si longtemps se promenaient librement en Afrique du Sud ont été anéantis. Il reste à peine plus de 2% de ces éléphants et ils sont tous enfermés dans des réserves. Malgré cela, ils vont les tuer, eux aussi » affirme Lawrence Anthony. « Ceux qui approuvent ce massacre feraient mieux de se rappeler que nos réserves sont supposées être des sanctuaires, la définition de ce mot étant violée par des gens trop faibles pour prendre des responsabilités. »

Il ne s’agit pas simplement de biodiversité ou d’espace disponible dans les petits territoires, ni du mauvais traitement de la faune sauvage en captivité, c’est une question d’intégrité. Il y a une incompréhension totale de la part des dirigeants à comprendre le rôle du règne animal et du règne végétal dans notre propre survie. C’est symptomatique de l’urgence à trouver une nouvelle façon de gérer intelligemment ce qui reste de la population d’éléphants.

The Earth Organization s’opposera jusqu’au bout à cette triste décision et restera un ardent défenseur de l’éléphant d’Afrique.

Pour protester contre cette décision, vous pouvez contacter l'Ambassade d'Afrique du Sud à Paris :
59 Quai d'Orsay
75343 Paris Cedex 07

info@afriquesud.net

12 février 2008

Des arbres replantés après des travaux


Le mal réparé dimanche sur le site de l'ancienne station d'épuration

Une sensation de déjà vu dimanche pour l'Association nationale des agents forestiers (Anaf) du côté du site de l'ancienne station d'épuration. Aidée par une association et ses bénévoles parisiens, l'Anaf a dû replanter 150 à 160 arbres.

Opération qu'elle avait déjà effectuée en 2005 et 2006 à cet endroit précis avec des écoliers de maternelle de la ville. Seulement voilà, le travail a été saccagé au cours des récents travaux du bassin écrêteur de la nouvelle station d'épuration.
Dimanche donc, les bénévoles réparaient le mal avec le soutien de l'association Terre.

"Nous replantons des hêtres, des chênes, des charmes, des érables et des arbres fruitiers en bordure", expliquait Raymond Vasseur, le président de l'Anaf. Rappelons qu'il s'agit de mettre en place un puits de carbone : "Les arbres permettent de fixer le gaz carbonique en excès dans l'atmosphère."



Article de Ludivine Bleuzé (Journal L'Union du 12 février)

Voir aussi notre reportage-photos sur la journée de plantation : http://earthorganization.fr/plantation-fevrier-2008/index.html