15 mai 2008

Nouveau blog


Bonjour et merci de votre visite !

Vous trouverez la suite de nos aventures sur :


http://laeo-france.blogspot.fr/

Vous pouvez également consulter notre site : www.laeo.fr



A bientôt,

L'équipe de The Earth Organization France

13 avril 2008

Bienvenue à TEO Cameroun



C'est grâce à la persévérance d'un professeur passionné de Nature que TEO Cameroun a pu voir le jour.

Jérôme Medjo est professeur de géographie et moniteur multimédia au Centre de ressources multimédias du lycée de Mvomeka'a. Ayant appris l'existence de TEO France, il a pris contact avec l'association française pour obtenir des conseils sur la protection de l'environnement.

Déjà à l'origine d'un programme ambitieux de reboisement en milieu scolaire, dans le bassin pédagogique de Meyomessala en 2007 (voir http://teocameroon.blogspot.com/2008_03_23_archive.html#532114772577790761), il travaille à la création d'un camp de reboisement international parrainé par le Ministère des Forêts et de la Faune.

Ce camp est organisé avec le concours de l'ANAFOR (l'Agence Nationale d'Appui au Développement Forestier), le MINFOF, Le Peace Corps (USA) et le Lycée Dominique SAVIO (France, Grande Bretagne, Canada et Japon) et débutera le 17 avril prochain

Au niveau du Cameroun particulièrement, en plus des élèves GLOBE du lycée classique et moderne de Mvomeka'a (le lycée hôte), d'autres établissements GLOBE seront représentés à cet évènement: le lycée Bilingue de NDOP (Nord-Ouest), le lycée Technique et Industriel de Bafoussam (Ouest), le lycée Général Leclerc et le lycée Bilingue d'Application (Centre).

Noelle Saugout, marraine de TEO Cameroon avec la bénédiction de Lawrence Anthony, et toute l'équipe de TEO France souhaitent longue vie à TEO Cameroun!

Bravo, Jérôme !
Nous savons que tu seras un digne représentant de The Earth Organization.

24 mars 2008

La libération de l'orque Lolita

L’orque Lolita, maintenue dans une vasque de mauvaise qualité à l’aquarium de Miami lors des 37 dernières années, a récemment obtenu le soutien de quelques amis célèbres en faveur de sa libération afin de lui accorder une retraite bien méritée. The Earth Organization (TEO) a annoncé aujourd’hui qu’elle s’était unie à l’Orca Network (Réseau Orques) et de nombreuses célébrités se sentant concernées par la recherche d’une solution raisonnable à ce que les protecteurs de l’environnement décrivent comme une parodie d’inhumanité.

L’acteur et philanthrope Raul Julia-Levy a récemment fait équipe avec Howard Garrett et Susan Berta de l’Orca Network, qui ont mené la campagne pour la libération de Lolita. « Personne n’a le droit de priver une créature innocente de sa liberté », a dit Raul Julia-Levy. « Il est temps que Lolita rentre chez elle ».

Ils ont été rejoints par une liste toujours croissante de célébrités, parmi lesquels Harrison Ford, Johnny Depp, Lindsay Lohan, Jean Claude Van Damme, Robert Downey Jr., Bob Barker, Jonathan Silverman, Jennifer Finnigan, Bokeem Woodbine, Esai Morales et Truth Hurts. Les producteurs Ed Elbert et Jonathan Sanger soutiennent également la libération de Lolita.

« Notre principale préoccupation, lorsque Raul nous a contactés, était de savoir si Lolita pouvait être relâchée en toute sécurité afin de prendre sa retraite après des années d'emprisonnement dans un aquarium plus large que profond » a déclaré Barbara Wiseman, la présidente de TEO International. « Après consultation avec le directeur général et chercheur en biologie du Center for Whale Research (Centre de Recherche pour les Baleines) Kenneth Balcomb III, ainsi que Howard Garrett, directeur général de l’Orca Network, » a déclaré Barbara Wiseman, « nous sommes à présent certains que non seulement c’est possible, mais également que cela devrait être accompli immédiatement. » « Sur 134 orques arrachées à la vie sauvage dans le monde, 112 sont mortes en captivité, la durée de vie moyenne en captivité étant de moins de 10 ans. Lolita a été capturée lorsqu’elle avait environ 5 ans. Les orques sauvages vivent en moyenne environ 50 ans et certaines ont dépassé les 90 ans. Il est étonnant qu’elle ait vécu aussi longtemps dans ces conditions,» a affirmé Howard Garrett. « Elle mérite de vivre les années qui lui restent avec sa famille. »

Lawrence Anthony, écologiste de renommée mondiale et fondateur de TEO, mieux connu pour l’incroyable acte de courage dont il a fait preuve en sauvant les animaux du zoo de Bagdad durant l’invasion de l’Irak par la coalition, a déclaré : « Lolita a démontré qu’elle reconnaissait le son unique de la voix de sa mère. Le plan de l’Orca Network est irréfutable et parfaitement étudié pour assurer le succès de sa réintégration dans son habitat naturel. La seule chose humaine à faire est de la libérer ».

« D’après la règlementation de l’Animal and Plant Health Inspection Service (APHIS – le Service d’inspection de santé des animaux et des plantes), la largeur minimale de l’aquarium d’une orque devrait être de 15 mètres minimum. Celui de Lolita fait 24 m de longueur mais est séparé en deux par une station de travail et une plateforme et ne fait que 6 m de profondeur. Lolita mesure 6 m de longueur. Pour un mammifère marin capable de nager jusqu’à 56 km/h et de plonger jusqu’à 150m de profondeur, cet aquarium est tristement inadéquat» a déclaré Howard Garrett.

Des célébrités ont vivement pris position face à ce problème émouvant. Hier, lors d’une interview, Jean Claude Van Damme a promis : « Nous n’arrêterons pas cette campagne avant que le but ne soit atteint. Et le but que nous cherchons à atteindre est la libération de Lolita ».

L’acteur et producteur Esai Morales a déclaré : « Je crois que le sauvetage, la protection et le soin apporté à des créatures sensibles nous rapproche de notre propre humanité. Les orques sont fascinantes. Nous ne pouvons pas négliger ou exploiter ces créatures majestueuses. Qu’a fait Lolita pour mériter cela ? Elle a servi les hommes suffisamment longtemps, » a-t-il continué. « Il est temps pour elle de retrouver sa liberté ».

Une lettre-pétition à envoyer par mail au ministre de l'Agriculture des Etats-Unis se trouve sur le site : http://www.orcanetwork.org/help/usdalet.html

Traduit de l'anglais par Mona

Libellés :

19 mars 2008

La toxicogénomique adaptée aux exigences du réglement REACH

La toxicogénomique est une méthode largement établie et expliquée dans de nombreuses publications de la littérature scientifique internationale.
En 2005, l'assocation Antidote Europe, fondée par Claude Reiss, montrait les avantages d'une "toxicigénomique à haut débit" mise au point par ses chercheurs.
Face à l'inertie des autorités, Antidote Europe a déposé une plainte auprès du Médiateur européen en janvier 2008.

The Earth Organization France, comme 80 autres associations du domaine de la santé, de l'environnement et de la défense animale, a apporté son soutien moral à Antidote Europe et, le 29 janvier dernier, la plainte a été déposée afin de faire réagir la Commission européenne.

HISTORIQUE
La plainte porte sur le projet europée "PL037712 Carcinogenomics" visant "au développement d'un crible in-vitro de carcinogénicité basé sur la génomique", d'un coût estimé à 10 440 000 euros et d'une durée estimée des travaux de 5 ans.

La plainte démontre que la Commission européenne (CE) n'aurait pas dû lancer ce projet car la méthode qu'il vise à développer est déjà connue et mise en oeuvre dans les milieux scientifiques. Ce fait est connu de la CE, suite notamment aux différents courriers qu'Antidote Europe lui a envoyé (y compris une lettre signée par 140 associations européennes), ainsi qu'à l'entretien intervenu entre des scientifiques d'Antidote Europe et du Centre européen pour la validation des méthodes alternatives (ECVAM), à Ispra, au siège de cet organisme sous tutelle de la CE.
Le lancement du projet PL037712 Carcinogenomics est donc de nature à retarder la mise en oeuvre d'une méthode fiable, rapide, peu coûteuse et déjà disponible.
Claude Reiss, fondateur d'Antidote Europe

Réglement REACH (Registration, Evaluation, Authorisation of Chemical substances)

La plainte démontre les avantages de la "toxicogénomique à haut débit" développée par Antidote Europe et particulièrement adaptée aux exigences du réglement REACH qui en a reconnu la pertinence. De là, ses auteurs demandent au Médiateur qu'il constate l'erreur de la CE qui aurait dû :

- demander à ECVAM de reconnaitre la pertinence de la toxicogénomique en tant que méthode alternative à l'expérimentation animale et la valider en priorité au niveau européen

- imposer l'emploi de la toxicogénomique afin d'effectuer un premier criblage de la cancérogénicité et de la toxicité des substances chimiques

Le principe de précaution, le respect de la santé publique ainsi que la directive 86/609/CEE seraient ainsi respectée contrairement à la situation actuelle.

En effet, plus de 100 000 substances chimiques sont aujourd'hui présentes dans notre environnement et désignées comme les principaux responsables de l'augmentation des cas de cancers, maladies neurologiques, stérilité et malformations foetale, etc., sans qu'il y ait pourtant une évaluation fiable du rôle de chaque substance dans ces pathologies.

REACH vise à évaluer précisement ce rôle et donc à retirer du marché les substances toxiques. Or les tests préconisés, à savoir ceux sur animaux, ne peuvent atteindre cet objectif dès lors qu'il est prouvé qu'aucune espèce animale n'est le modèle biologique de l'homme.

Le directeur d'ECVAM a d'ailleurs critiqué publiquement les tests de toxicologie sur des animaux et l'Académie des Sciences des Etats-Unis estime de son côté que "les systèmes cellulaires humains ont le potentiel pour largement supplanter les tests sur les animaux".

Lien d'Antidote Europe : www.antidote-europe.org

03 mars 2008

Déclaration du président du comité scientifique de The Earth Organization


Un scientifique prend la parole contre l’abattage d’éléphants en Afrique du Sud

Malgré les nombreuses déclarations de la part des plus éminents scientifiques dans ce domaine préconisant le contraire, le gouvernement d’Afrique du Sud a décidé, de façon inexplicable, de mettre fin au moratoire sur le massacre des éléphants. Le Professeur John Skinner, Président de la Royal Society d’Afrique du Sud, a résumé la frustration des scientifiques en déclarant publiquement : « Il n’y a pas la moindre preuve dans les publications scientifiques à l’appui de la théorie selon laquelle les éléphants seraient en train d’affecter la biodiversité au sein du Parc National de Kruger ». Pourtant, les autorités persistent à affirmer, de manière infondée, qu’il y aurait effectivement un problème de surpopulation d’éléphants à gérer, et que des solutions comme la contraception non-hormonale ne seraient pas suffisantes pour ce soi-disant problème. Le Professeur Bertschinger de Onderstepport a grandement contribué à faire progresser la situation en apportant cette solution non-traumatisante. Même en tant « qu’option de dernier ressort », le massacre d’éléphants, au Parc Kruger comme ailleurs, doit absolument être envisagé comme injustifié. Le comité scientifique de The Earth Organization a apporté la preuve que, par exemple :

- les points d’eau artificiels installés par SANParks ont provoqué un développement rapide de populations d’éléphants sédentaires ;
- en pratique, il n’y a pas d’habitat général suffisamment grand pour les éléphants ;
- les dommages à la flore sont principalement causés par des mâles isolés du troupeau ;
- en réalité, de nombreux arbres doivent être secoués pour leur régénération (les résultats de récentes recherches publiés dans “Nature” le confirment) ;
- la flore se remet généralement des dommages provoqués par les éléphants en l’espace de cinq ans ;
- de plus en plus de dommages durables sont causés notamemnt par des impalas plutôt que par des éléphants ;
- les éléphants retournent en grand nombre vers les zones où les abattages ont eu lieu ;
- l’idée de vastes espaces dédiés, comme proposé par le Professeur Rudi van Aarde, est très prometteuse.

Des experts dans d’autres domaines ont pointé du doigt le fait que le massacre donnerait lieu à des répercussions négatives en matière d’économie et de relations publiques pour le pays. Les conséquences de la réintroduction des massacres en termes de tourisme pourraient affecter négativement l’image de la Coupe du Monde de Football qui aura lieu en 2010. Clairement, la position adoptée par le gouvernement est que les profits pouvant être obtenus de le massacre, tels qu’ils sont quantifiés par les scientifiques de SANParks, sont préférables à la cruauté, au traumatisme et aux pertes que les massacres causeront pour l’image du pays.

Publié par le Dr. Ian Raper (+27 823474658)
Chaire : Conseil Scientifique de The Earth Organization Afrique du Sud
Président de la Southern Africa Association for the Advancement of Science (S2A3) - Association Sud-africaine pour l'Avancement de la Science.

28 février 2008

La gestion des éléphants a besoin d'une nouvelle direction et d'un nouveau leader



"L’approbation des ministres concernant le massacre d’un millier d’éléphants dans les parcs naturels d’Afrique du Sud n’est pas justifiée et sera fermement rejetée tant au niveau régional qu’au niveau international. » a affirmé Lawrence Anthony, fondateur de TheEarth Organization.

La décision est décrite comme le résultat d’un long processus de consultation, élaboré non pas pour chercher de réelles solutions mais pour trouver le meilleur moyen de commercialiser la viande de ces animaux. Il a même été dit que les protestations des opposants ne seraient que de la pure sensiblerie mais l’opposition d’un grand nombre de scientifiques a contredit ces propos.

"Les troupeaux d’éléphants qui, il n’y a pas si longtemps se promenaient librement en Afrique du Sud ont été anéantis. Il reste à peine plus de 2% de ces éléphants et ils sont tous enfermés dans des réserves. Malgré cela, ils vont les tuer, eux aussi » affirme Lawrence Anthony. « Ceux qui approuvent ce massacre feraient mieux de se rappeler que nos réserves sont supposées être des sanctuaires, la définition de ce mot étant violée par des gens trop faibles pour prendre des responsabilités. »

Il ne s’agit pas simplement de biodiversité ou d’espace disponible dans les petits territoires, ni du mauvais traitement de la faune sauvage en captivité, c’est une question d’intégrité. Il y a une incompréhension totale de la part des dirigeants à comprendre le rôle du règne animal et du règne végétal dans notre propre survie. C’est symptomatique de l’urgence à trouver une nouvelle façon de gérer intelligemment ce qui reste de la population d’éléphants.

The Earth Organization s’opposera jusqu’au bout à cette triste décision et restera un ardent défenseur de l’éléphant d’Afrique.

Pour protester contre cette décision, vous pouvez contacter l'Ambassade d'Afrique du Sud à Paris :
59 Quai d'Orsay
75343 Paris Cedex 07

info@afriquesud.net

12 février 2008

Des arbres replantés après des travaux


Le mal réparé dimanche sur le site de l'ancienne station d'épuration

Une sensation de déjà vu dimanche pour l'Association nationale des agents forestiers (Anaf) du côté du site de l'ancienne station d'épuration. Aidée par une association et ses bénévoles parisiens, l'Anaf a dû replanter 150 à 160 arbres.

Opération qu'elle avait déjà effectuée en 2005 et 2006 à cet endroit précis avec des écoliers de maternelle de la ville. Seulement voilà, le travail a été saccagé au cours des récents travaux du bassin écrêteur de la nouvelle station d'épuration.
Dimanche donc, les bénévoles réparaient le mal avec le soutien de l'association Terre.

"Nous replantons des hêtres, des chênes, des charmes, des érables et des arbres fruitiers en bordure", expliquait Raymond Vasseur, le président de l'Anaf. Rappelons qu'il s'agit de mettre en place un puits de carbone : "Les arbres permettent de fixer le gaz carbonique en excès dans l'atmosphère."



Article de Ludivine Bleuzé (Journal L'Union du 12 février)

Voir aussi notre reportage-photos sur la journée de plantation : http://earthorganization.fr/plantation-fevrier-2008/index.html

29 janvier 2008

Lettre ouverte à la FAO

Philippe DESBROSSES

Blois, le 31 décembre 2007.
Agriculteur, Ferme pilote de Sainte-Marthe.
Docteur en Sciences de l’Environnement
Expert-consultant auprès de l’Union Européenne
Chargé de Mission au Ministère de l’Agriculture. Paris.


Monsieur Jacques DIOUF
Directeur Général de la F.A.O. Via delle Terme di Caracalla
00100. ROME. (Italie).


Monsieur le Directeur,

Vous avez récemment, à titre personnel, exprimé votre opinion sur l’agriculture biologique en précisant que vous ne « croyez » pas qu’elle puisse nourrir le monde, contestant ainsi les conclusions de la conférence internationale qui a eu lieu à Rome du 3 au 5 mai 2007 sous l’égide de la F.A.O.
Laquelle affirmait qu’avec plus de trente années d’expérience sur tous les continents, l’agriculture biologique avait fait la démonstration de ses capacités à nourrir l’ensemble de la population mondiale aussi bien que l’agriculture conventionnelle, sans les nuisances générées par cette dernière.

Si je devais apporter ma contribution au débat concernant cette nouvelle polémique inutile sur "le bio et la faim dans le monde", j’inverserai plutôt la question : "Est-ce que l'Agriculture industrielle peut nourrir le monde ? attendu que pour l'instant elle n’y est pas parvenue et, qu’en dépit de la révolution verte, le nombre de personnes sous-alimentées s’est aggravé depuis 30 ans, alors que ses effets négatifs deviennent de plus en plus évidents et dévastateurs :

- 1°) l'exode rural : depuis 40 ans l'hémorragie silencieuse a entraîné la disparition d'une exploitation tous les 1/4 d'heures en France , toutes les 2 minutes en Europe, toutes les demi-secondes sur la planète, à cause de l'industrialisation et de l’artificialisation du modèle alimentaire.
- 2°) la dégradation des sols : 1/3 des terres arables ont été stérilisées ou latérisées en 30 ans.
- 3°) la pénurie d'eau : pour l'irrigation, 73% de l'eau pompée à la surface du globe est utilisée par l'agriculture intensive, l'efficacité de ses engrais solubles en dépend. C’est pourquoi la plupart des ressources en eau douce sont menacées par ce modèle de production.
- 4°) la pollution généralisée : les nappes phréatiques, l’air, les eaux des rivières, les sols sont contaminés par les pesticides, nitrates, hormones, antibiotiques, métaux lourds…
- 5°) l'effondrement de la bio-diversité : 100 espèces par jour disparaissent, 75% des plantes comestibles cultivées ont disparu en un siècle, (chiffres FAO.).
- 6°) l'appropriation des ressources et du patrimoine commun par quelques oligarchies financières : les paysans sans terre pourraient se nourrir sans l'aide des pays riches si on les laissait disposer de leurs moyens légitimes...
- 7°) la désertification : 1 ha passe au désert toutes les 4 secondes sur la planète – (chiffres de la conférence internationale de Rio).
- 8°) les migrations de populations provoquées par les conflits sociaux ou ethniques qui résultent des dégradations de leur environnement sont une bombe à retardement pour l’équilibre mondial et la paix.
- 9°) la dépendance extravagante de l'agriculture aux énergies fossiles : demain, sans le pétrole, que devient l'agriculture industrielle, essentiellement pétrolière ?
- 10°) le réchauffement climatique : la responsabilité de l'agriculture et du modèle alimentaire industriels sont, pour 1/3, responsables des émissions de gaz à effet de serre.
Monsieur le Directeur Général, ne pensez-vous pas qu'il est temps d’arrêter de promouvoir ce modèle ? Les indicateurs des désastres ne sont-ils pas suffisamment convaincants ? . .

Ce modèle est notoirement :
- anti-économique : sans les subventions publiques ou impôts des citoyens il n'existerait plus...
- anti-écologique : il détruit plus de biens qu'il n'en produit, et les biens naturels qu'il dégrade ne sont
pas renouvelables...
- anti-social ; il laisse exsangues des territoires entiers, où sont démantelés le tissu communautaire
et les économies locales...
- enfin ce modèle est aux antipodes de la santé publique : de toutes parts des médecins, des scientifiques, des Prix Nobel multiplient les appels pour réduire l'impact négatif de l'agriculture sur l'alimentation et l'environnement, dont dépend la santé des êtres vivants...

Faut-il continuer à s'illusionner sur ce mode de production qui met en péril les grands équilibres des écosystèmes, et à terme l’existence même de l’humanité ?

Je pense que nous devons au contraire réhabiliter les paysans, en nombre suffisant, plutôt que de leur substituer les artifices polluants et coûteux de l’industrie chimique qui les a remplacés dans les champs depuis 1/4 de siècle. Il faut inverser cet exode pour un retour à la Terre, aux soins de notre patrimoine commun, à la préservation des ressources et aux bienfaits des productions durables, génératrices de millions d’emplois non-délocalisables.

Partout le génie des petits paysans a fait merveille depuis des millénaires. Pourquoi ne s'inspire-t-on pas des exemples qui foisonnent dans le monde et dans l'histoire de l'humanité. Ils démontrent qu'une agriculture paysanne ou vivrière est de cent à mille fois plus productive par unité de production que l'agriculture industrielle. Elle est également – contrairement à ce que certains affirment – plus productive par unité de surface. Une étude récente de plusieurs universités, notamment américaines et indiennes, faisant la synthèse des résultats de 293 études comparatives, entre agriculture conventionnelle et agriculture biologique, montre que dans les pays du Nord les résultats sont pratiquement équivalents et dans les pays de Sud l’agriculture biologique a des rendements supérieurs de 80% à ceux de l’agriculture conventionnelle.
Elle seule peut donc répondre aux défis de ce temps : « Nourrir durablement l'ensemble de la planète sans l'abîmer ». C'était justement la conclusion des experts de la conférence de la FAO à Rome en mai dernier, qu'aujourd'hui vous contestez.

Nous sommes prêts à engager un vrai débat de société sur ces questions car le temps presse et c’est le devoir de notre génération de réparer les dégradations que nous avons provoquées.
Pouvez-vous y contribuer en nous aidant à l’organiser au sein de votre institution ?

Dans l’attente veuillez agréer, Monsieur le Directeur Général, l’expression de mes respectueux sentiments.

Philippe Desbrosses.

Adresse : Centre Pilote Européen, Ferme expérimentale de Sainte-Marthe 41200. Millançay – tél. 00. (33) 02 54 44 28 13 – mobile : 06 08 27 36 53. - fax : 02 54 44 28 11. e mail phil.desbrosses@wanadoo.fr site internet : www.intelligenceverte.org
__________________________________________________________________________________________

2) suite lettre ouverte directeur général FAO – 31.12.07.

03 janvier 2008

PLANTONS POUR LA PLANETE


En cette période où tout le monde s'échange des voeux, The Earth Organization a une pensée toute particulière pour la Terre et souhaite que, cette année, il puisse y avoir une réelle réduction de CO² dans l'atmosphère.
C'est pourquoi TEO France a décidé de se joindre à l'ANAF (association nationale des agents forestiers) pour planter des arbres et agrandir un puits de carbone déjà existant.




« Tout le monde peut creuser un trou, y mettre un arbre, l’arroser et veiller à ce qu’il grandisse. » Voilà ce qu’a affirmé Wangri Maathai, prix Nobel de la paix et écologiste au Kenya qui, avec d’autres personnalités, s’est engagé au côté du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUD) dans le cadre de l’initiative « Plantons pour la Planète : la Campagne pour un milliard d’arbres. »

De nombreuses associations se sont mobilisées pour sensibiliser les citoyens à planter des arbres sur tous les continents. Dans le trio de tête des pays planteurs, on trouve l’Ethiopie avec plus de 700 millions d’arbres plantés, suivie du Mexique avec 217 millions et de la Turquie avec 150 millions.

L’initiative continue au-delà du milliard initialement visé. Pour cela, inutile de partir à l’autre bout du monde. Plusieurs associations françaises organisent des journées de plantation d’arbres sur le territoire national.

Le 10 février 2008 par exemple, l’ANAF (Association nationale des agents forestiers) et The Earth Organization (Association Terre) fusionnent pour effectuer des plantations en regarni dans le puits de carbone de Villers-Cotterêts en Picardie situé sur l’ancienne station d’épuration.

Trois cents plants seront fournis par l'ANAF en provenance notamment de leur pépinière implantée au lycée Château Potel de la Ferté Milon, spécialisée dans l’horticulture et l’arboriculture. Enfants et parents seront présents pour apprendre un des gestes essentiels permettant de réduire l’excédent de CO2 dans l’atmosphère : planter un arbre.

«Globalement, un foyer émet 16,4 tonnes de dioxyde de carbone par an afin de répondre à ses besoins. Cette consommation énergétique des ménages représente 47% de la consommation nationale », affirme Noëlle Saugout, présidente de l’Association Terre et auteur de Sauver la Terre : 365 gestes verts au quotidien. « Quoi de mieux que de commencer par une action simple pour compenser nos émissions de CO2 ? »

L’ANAF est une association luttant contre le réchauffement climatique et l’Association Terre (The Earth Organization), fondée par Lawrence Anthony bien connu pour avoir sauvé le zoo de Bagdad durant la guerre en Irak, a pour mission de protéger la biodiversité. (www.earthorganization.org)


L'ancienne station d'épuration de Villers-Cotterêts se trouve en bas du chemin partant de la place des Anciens Combattants de l'AFN.

En sortant de la Gare de Villers-Côtterets, prendre l'avenue de la Gare sur la gauche (D81) [740m], prendre à gauche la Rue du Presbytère [430m] puis prendre à droite la rue du Grand Montoir [15m]. Prendre à droite la Place des Anciens Combattants d'Afrique du Nord [31m]. Stationner et descendre à pied le sentier vers la station (50 mètres )

THE EARTH ORGANIZATION VOUS SOUHAITE UNE BONNE ANNEE !



30 novembre 2007

L'agriculture bio augmente la biodiversité

L'agriculture biologique vient de marquer des points sur sa rivale conventionnelle, si l'on en croit les résultats de l'étude la plus exhaustive en la matière. Menée par une équipe de scientifiques de l'Université d'Oxford et publiée dans "Royal Society Journal Biology Letters", cette étude montre de façon très conclusive que l'agriculture biologique permet une plus grande biodiversité que l'agriculture conventionnelle, aussi bien pour la faune (scarabées, araignées, oiseaux ou chauves-souris) que la flore.
Parmi les résultats présentés, on peut noter que :
-Les cultures "bio" contiennent presque deux fois plus d'espèces de plantes (85%).
-Le nombre d'araignées, d'oiseaux et de chauve-souris augmente de 17%, 5% et 33%, respectivement.
-Le nombre d'espèces et le nombre d'individus au sein des espèces augmentent.
-Les densités de prairies et de haies sont accrues dans les fermes "bio", conduisant à des champs de plus petite taille et des haies de plus grande épaisseur.
-Les agriculteurs "bio" sèment plus tardivement et coupent leurs haies moins fréquemment.

Au vu de ces résultats, la différence de biodiversité entre les deux systèmes proviendrait en grande partie du fait que les cultures de l'agriculture biologique conservent une plus grande variabilité des habitats, en particulier pour les plantes.
Selon les scientifiques, cette étude est sans précédent de par sa taille et sa durée ; les observations de comparaisons entre des zones céréalières cultivées de façon biologique ou non biologique ont pris place pendant cinq ans et ont couvert 160 fermes s'étalant de la Cornouaille à la Combrie dans des zones de plaines de l'Angleterre. Par comparaison, la plupart des études précédentes ne prenaient en compte qu'un nombre limité d'espèces d'animaux ou de plantes ou restaient très locales dans leur échelle.

Information extrait du BE Royaume-Uni numéro 59 numéro du 08/09/2005 rédigé par l'Ambassade de France au Royaume-Uni. Les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur http://www.bulletins-electroniques.com

Manger bio, c'est profiter d'aliments ayant une bonne qualité nutritionnelle

Les aliments biologiques ne contiennent pas de résidus de pesticides et des premiers travaux (INSERM) montrent que la qualité nutritionnelle des aliments issus de l'agriculture biologique est, en général, supérieure de 30 % à celle des aliments issus de l'agriculture conventionnelle.
www.radiofrance.fr/chaines/france-info/dossiers/dpm/index.php?rid=100000102&aid=10000023

Photo N.Saugout

29 novembre 2007

Faune et flore en zone de guerre

A l’origine d’une initiative novatrice, The Earth Organization, une association de protection internationale basée en Afrique du Sud, a soumis aujourd’hui une proposition de résolution au Secrétaire Général des Nations Unies demandant à ce que les zoos, les parcs naturels, les réserves marines, les installations attenantes et leurs personnels soignants, soient déclarés cibles de guerre illégitimes. Cette résolution exige également la reconnaissance que certains actes délibérés et irréversibles concernant l’environnement ou la destruction de la vie animale lors des conflits armés soient déclarés crimes de guerre.

“Les zoos et les parcs naturels sont en train de devenir des arches de Noé modernes et permettent au monde d’apprécier, de préserver, d’étudier et de mieux comprendre notre biodiversité, tant qu’une solution durable ne sera pas trouvée » a affirmé Lawrence Anthony, le fondateur de The Earth Organization. “Il y a de toute évidence un devoir de protection des états envers leur biodiversité là où un conflit armé a lieu, et la sécurité des installations, tout comme celle des vétérinaires et des écologistes qui s’en occupent, doit être garantie par la communauté internationale.”

Lawrence Anthony a ajouté : “Nous sommes entrés dans une ère où l’extinction des espèces a pris des proportions considérables à cause des activités humaines. Les conflits armés sont uniquement l’expression de l’échec de l’être humain à protéger correctement son environnement naturel et les formes de vie qui en dépendent.”

Le document constate que l’évolution des zoos et des zones protégées va des installations qui abritent la faune et la flore attrayantes aux yeux du public, jusqu’aux bastions essentiels de la biodiversité et derniers refuges des espèces en voie d’extinction.

La résolution demande aussi la présence d’experts de l’environnement dans toutes les négociations de paix et les résolution de conflits des Nations Unies. « L’environnement, la faune et la flore patissent toujours des conflits armés et doivent être représentés dans toutes les négociations de paix, » a dit Anthony.

Lawrence Anthony est un écologiste de renommée internationale et un auteur bien connu pour avoir sauvé le zoo de Bagdad durant l’invasion par la Coalition de l’Irak en 2003.



A l’attention de Monsieur Le Secrétaire Général des Nations Unies
REQUETE POUR L’ACCEPTATION D'UNE RESOLUTION FAISANT APPEL AUX ETATS MEMBRES POUR PROTEGER LES INSTALLATIONS UTILISEES LORS DE LA PRESERVATION, LA RECHERCHE, L'ELEVAGE, LE TRAITEMENT OU L'ETUDE DES ANIMAUX SAUVAGES ET DANS LESQUELLES LES ANIMAUX SAUVAGES SONT TEMPORAIREMENT OU DEFINITIVEMENT GARDES,
AINSI QUE LA PROTECTION DE LA FAUNE, DE LA FLORE ET DES RESERVES MARINES DURANT LES CONFLITS ARMES,
AINSI QUE LA RECONNAISSANCE DE LA NECESSITE DE CONTINUER LE TRAVAIL DES PERSONNES EMPLOYEES DANS CES INSTALLATIONS, CES ORGANISATIONS LOCALES ET CES ORGANISATIONS D'AIDES QUI ONT POUR MISSION LA PROTECTION, LA PRESERVATION ET LE TRAITEMENT DES ANIMAUX SAUVAGES LORS D'UN CONFLIT ARME,
AINSI QUE LA RECONNAISSANCE DE CERTAINES FORMES DE DOMMAGES ENVIRONNEMENTAUX DURANT UN CONFLIT ARME TELS QUE LES CRIMES DE GUERRE.


Les XXème et XXIème siècles ont vu la naissance de la Loi Internationale Environnementale malgré les crises environnementales imminentes et l'adoption de l'obligation de conserver et protéger l'environnement naturel in situ et ex situ par les états membres.

L'effet dévastateur d'un conflit armé sur les programmes de préservation et d'étude des animaux sauvages ex situ est moins évident que l'abandon et la négligence des animaux sauvages en captivité durant les conflits armés, et par conséquent, il est demandé :

LA RECONNAISSANCE de l'obligation des états membres de respecter et de protéger l’environnement naturel ;

LA RECONNAISSANCE de l'obligation des états de s'assurer que les activités au sein de leur juridiction ou sous leur contrôle ne nuisent pas aux environnements des états voisins ou de zones au-delà de leur limite de juridiction ;

LA RECONNAISSANCE de l'obligation des états de développer des stratégies, plans et programmes nationaux pour la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité comprenant :

(i) l'identification et la surveillance de la biodiversité ;

(ii) l'adoption de méthodes de conservation in situ et ex situ ;

(iii) l'établissement de programmes de recherche et de formation; ainsi que

(iv) l'engagement dans l'éducation publique et la sensibilisation


LA RECONNAISSANCE que la mise en place des installations pour la préservation, la recherche, l'élevage, le traitement ou l'étude des animaux sauvages, et dans lesquelles les animaux sauvages sont temporairement ou définitivement gardés ainsi que les réserves marines, la faune et la flore, est une expression légitime des obligations de l'état ;

LA RECONNAISSANCE que les règlements de la loi internationale continuent à être applicables lors des conflits armés ;

LA RECONNAISSANCE que les installations pour la préservation, la recherche, l'élevage, le traitement ou l'étude des animaux sauvages, et dans lesquelles les animaux sauvages sont temporairement ou définitivement gardés ainsi que les réserves marines, la faune et la flore sont essentielles pour préserver et comprendre la biodiversité et pour protéger les espèces en danger et que leur destruction puisse constituer des dommages extensifs, durables et sévères à l'environnement naturel ;

LA RECONNAISSANCE que les états doivent prendre en compte les considérations environnementales lors d'évaluation des moyens nécessaires et proportionnés dans la poursuite des objectifs militaires légitimes, et que le respect pour l'environnement constitue un des éléments pris en considération pour déterminer si une action est conforme aux principes de nécessité et de proportionnalité ;

LA RECONNAISSANCE que des exemples spécifiques de graves menaces envers les espèces en danger ou les espaces protégés durant les conflits armés puissent aboutir à un préjudice sévère et permanent et causer des dommages irréversibles et extensifs sur l'environnement naturel et par la suite constituer une urgence environnementale ;

LA RECONNAISSANCE qu'une attaque intentionnelle lors d'un conflit armé en sachant qu'une telle attaque résultera en des dommages extensifs, durables et sévères pour l'environnement naturel, et qui excéderait manifestement l'ensemble des avantages militaires prévus, constitue un crime de guerre ;

L’APPROBATION d'une demande pour une Déclaration Universelle du Bien-être des Animaux au sujet d'un traitement plus humain des animaux.

ET, DE CE FAIT, appeler les Nations Unies à adopter une résolution :


I. EXPRIMANT un intérêt profond concernant la situation désespérée des animaux sauvages en captivité et dans la nature, et concernant la menace envers la faune, la flore et les réserves marines durant les conflits armés ;

II. RECONNAISSANT la nécessité de continuer la recherche et la préservation durant les conflits armés ;

III. LOUANT le sacrifice et le courage des personnes qui continuent à protéger et garder les animaux sauvages en captivité, la faune, la flore et les réserves marines durant les conflits armés.

IV. ET APPELANT les états membres à passer un traité et revoir les traités existants pour prendre en considération :

L'INTERDICTION d'utiliser les installations pour la préservation, la recherche, l'élevage, le traitement ou l'étude des animaux sauvages, et dans lesquelles les animaux sauvages sont temporairement ou définitivement gardés ainsi que les réserves marines, la faune et la flore, pour des opérations militaires des états membres durant les conflits armés ;

L'INTERDICTION de considérer les installations pour la préservation, la recherche, l'élevage, le traitement ou l'étude des animaux sauvages, et dans lesquelles les animaux sauvages sont temporairement ou définitivement gardés ainsi que les réserves marines, la faune et la flore comme cibles militaires par les états membres sauf dans le cas où ces installations ou réserves ont été régulièrement, et ce malgré les mises en garde, utilisées pour des opérations militaires ;

L'OBLIGATION des états membres qui sont impliqués dans des conflits armés à respecter et protéger les installations pour la préservation, la recherche, l'élevage, le traitement ou l'étude des animaux sauvages, et dans lesquelles les animaux sauvages sont temporairement ou définitivement gardés ainsi que les réserves marines, la faune et la flore ;

L'OBLIGATION d'accorder au personnel travaillant dans les installations pour la préservation, la recherche, l'élevage, le traitement ou l'étude des animaux sauvages, et dans lesquelles les animaux sauvages sont temporairement ou définitivement gardés ainsi que les réserves marines, la faune et la flore, un statut et une protection équivalents à ceux du personnel religieux et médical selon les Conventions de Genève et leurs Protocoles additionnels, et de pourvoir à leur identité et nomination lorsque demandés par des états neutres ;

L'OBLIGATION des états neutres de coopérer de la plus grande façon possible avec les partis en conflit pour faire assumer les responsabilités des partis en conflit concernant les zones naturelles trans-frontalières dans lesquelles ces états neutres ont des responsabilités ;

L'OBLIGATION du Conseil de Sécurité, gardiens de la paix régionaux et des états membres d'inclure des défenseurs de l’environnement et des experts environnementaux dans les délégations qui ont pour mission de négocier, conclure, surveiller et appliquer les cessez-le-feu et la résolution pacifique du conflit armé ;

UN MANDAT permettant au Conseil de Sécurité d'intervenir en cas de conflit armé, et de déployer si besoin la force, afin de prévenir les urgences environnementales dans le cas où, sans cette force, le résultat serait l'extinction d'une espèce ou la destruction irréversible d'un espace naturel protégé ;

LA RECONNAISSANCE que les actes suivants pendant un conflit armé constituent des crimes de guerre :

(i) le massacre délibéré ou systématique des espèces en voie de disparition ;

(ii) la destruction délibérée ou systématique des espaces naturels protégés ;

(iii) l'attaque délibérée des installations pour la préservation, la recherche, l'élevage, le traitement ou l'étude des animaux sauvages et dans lesquelles les animaux sauvages sont soit gardés temporairement, soit définitivement, ainsi que les réserves marines, la faune et la flore, à moins que ces installations ou réserves aient été régulièrement, et ce malgré les mises en garde, utilisées pour des opérations militaires ; et

(iv) l'utilisation de menace de massacre sur les espèces en voie de disparition en tant qu'outil de négociation durant un conflit armé.

Nous croyons qu'il n'y aura aucune reconnaissance universelle de la valeur de la biodiversité jusqu’à ce qu’un événement de grande ampleur sacrifie diverses espèces animales en période de guerre.

Nous demandons aux Nations Unies de saisir l'opportunité d'adopter cet appel pour un traitement plus humain de l'environnement naturel en période de conflit armé.

Lawrence Anthony
Fondateur
THE EARTH ORGANIZATION

08 novembre 2007

Le Plan B de Lester Brown

Fondateur du Worldwatch Institute (1974) et du Earth Policy Institute (2001), Lester Brown est un leader d'opinion international de la trempe de Al Gore.
Hier soir, à l'Unesco, il présentait son dernier livre : Plan B, Pour un pacte ecologique mondial en compagnie de Nicolas Hulot.
L'un comme l'autre, ils étudient l’environnement et l’effet de sa destruction sur notre civilisation.
L'un comme l'autre, ils ne cessent de rappeler que la planète n'est pas extensible et que nous ne pouvons vivre indéfiniment au dessus de ses moyens.
L'un comme l'autre, ils savent que le salut est possible et desespèrent de voir que les actions ne suivent pas aussi vite que l'exige l'urgence de la situation.

Lester Brown, pionnier du développement durable, chiffre son plan B, c'est à dire son programme d’actions rectifiant la «trajectoire d’effondrement», à 161 milliards de dollars (110 milliards d’euros) par an, soit le sixieme du budget militaire mondial.
Quant à la rapidité de sa mise en place, à peine plus que le temps qu'il a fallu à Roosevelt pour fabriquer sa flotte aérienne lors de la Seconde Guerre Mondiale.

Quand on veut, on peut !


(1) Plan B, Pour un pacte ecologique mondial, Editions Calmann-Levy et Souffle Court editions, 400 pages.

30 octobre 2007

Les primates en danger


L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a présenté vendredi 26 octobre un rapport écrit par soixante experts de 21 pays pour signaler que 114 primates parmi les 394 espèces sont menacés d'extinction.

SOIT 29 % DE LA POPULATION MONDIALE DE SINGES !

Certaines espèces sont même sur le point d'être déclarées éteintes.
Ce sont le colobe bai de Miss Waldron (Côte d'Ivoire et Ghana), le loris grêle de Horon Plains (aperçu seulement quatre fois depuis 1937), le langur de Cat Ba du Vietnam et le gibbon de Hainan (environ une dizaine d'individus).

L'Union a dressé une liste rouge des singes les plus menacés. Elle comprend 25 espèces dont 11 en Asie, 7 en Afrique, 4 à Madagascar et 3 en Amérique du Sud.

Parmi elles, on trouve l'orang-outan de Sumatra (Asie), le gorille de la rivière Cros (Afrique), l'atèle à tête brune (Amérique), le cercopithèque diane roloway et le cercocèbe couronné (Afrique de l’Ouest).


LES CAUSES
Elles sont uniquement humaines : la destruction des forêts tropicales, la chasse et le commerce d'animaux sauvages sont les principaux facteurs de leur disparition.


LES CONSEQUENCES DE LEUR DISPARITION
Les primates sont essentiels à l'équilibre des écosystèmes.
En effet, en dispersant les graines et en favorisant d'autres interactions dans l'environnement, ils font en sorte que de nombreuses espèces de plantes et d'animaux, à l'origine des forêts de notre planète, puissent exister.

"En protégeant les forêts tropicales mondiales restantes, nous sauvons les primates et autres espèces en danger tout en évitant que de nouvelles émissions de CO² ne réchauffent le climat” - Russell Mittermeier, président de l'IUCN et spécialiste des primates.
http://www.iucn.org/en/news/archive/2007/10/24_delacour_langur.htm


LES SOLUTIONS
Achetons responsable : d'après les Amis de la Terre, le label FSC est aujourd’hui le label qui offre le plus de garanties environnementales et sociales.
Acheter un bois venant de forêts françaises ne contribue pas à la déforestation car les forêts françaises sont-elles en pleine extension : elles produisent chaque année plus de bois qu’il n’en est récolté.
Par ailleurs, en privilégiant les bois locaux plutôt qu’un bois qui vient de l’autre côté de la planète, on limite le transport et donc les rejet de gaz à effet de serre.
Mais tous les bois exotiques ne sont pas à bannir. En Amazonie, en Afrique et en Asie, les associations membres du réseau international des Amis de la Terre appuient les populations locales dans la mise en place de forêts communautaires. Les bénéfices de l’exploitation profitent directement aux populations et contribuent ainsi efficacement à la lutte contre la pauvreté.
http://www.amisdelaterre.org/-Forets-.html


COMPTEUR DE LA DEFORESTATION
http://www.zero-deforestation.org/deforestation-amazonie.htm


Pour éviter la déforestation liée en grande partie à la culture de l'huile de palme, il faut éviter d'acheter des produits comprenant cet ingrédient contenu dans un produit non bio sur dix dans les magasins d'alimentation.

http://www.amisdelaterre.org/Orangs-outans-en-voie-d-extinction.html

Viande et écologie

Réduire sa consommation permet de diminuer les émissions de gaz à effet de serre

Qui l’eût cru ! Diminuer sa consommation de viande suffirait à diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES). La part de l’agriculture dans les émissions de GES est très significative, environ le quart des émissions mondiales.
L’agriculture est responsable de l’essentiel des émissions de GES autres que le CO2 : protoxyde d’azote (fertilisants) et méthane (CH4 provenant des fermentations dans le tube digestif des ruminants et des déchets organiques).

En France, la consommation de viande par habitant a triplé en un siècle. En Chine également, la population mange déjà deux fois plus de viande qu’il y a dix ans. Manger de la viande est symbole de richesse et plus les pays émergents verront leur PIB par habitant croître et leur niveau de vie converger vers celui des pays développés, plus la consommation de viande augmentera.

Aujourd’hui, dans les pays développés, on mange en moyenne 224 grammes de viande par jour et par personne. Contre seulement 31 grammes par jour en Afrique. Nous consommons trop de protéines. Selon John W Powles, une baisse de la consommation de viande à 90 grammes par jour et par personne suffit et est nécessaire pour éviter l’amplification du réchauffement climatique.

Une étude menée par des chercheurs japonais a mis en évidence que la consommation d’une grosse pièce de bœuf représente le même impact écologique qu’un trajet de 250 km en voiture et brûle assez d’énergie pour allumer une ampoule de 100 watts pendant près de vingt jours. (et sans tenir compte du transport de la viande de la ferme au consommateur)

Le consultant expert Français Jean-Marc Jancovici (qui vulgarise et sensibilise sur le changement climatique, l’effet de serre et la crise énergétique) propose le graphe suivant :


“Emissions de gaz à effet de serre liées à la production d’un kg de nourriture (sans traitement de l’industrie agroalimentaire ni emballages ni transports)”
Source : Jancovici/Ademe, Bilan Carbone, 2007 (à paraître)

Bref, réflechissez-y à deux fois avant de vous laisser tenter par une bonne côte de veau ou d’agneau.

Des solutions sont à l’étude pour un élevage moins émetteur de gaz :
l’élevage en plein air et sans méthodes intensives (qui permettrait d’émettre 40% de gaz en moins et 85% d’énergie en moins),
une meilleure gestion des déchets,
une transformation de l’alimentation (afin de permettre une diminution du volume des flatulences du bétail).

Mais le meilleur moyen reste encore de devenir végétarien… et n’oubliez pas (on nous le rabâche suffisamment),


http://mangerbouger.fr/

lundi 8 octobre 2007 Posté par Carine Hazebroucq

15 octobre 2007

Sauver la Terre : 365 gestes verts au quotidien


Ecrit par Daniel Ichbiah et Noelle Saugout. Illustrations de Denis Truchi aux éditions L'Archipel

CHACUN DE NOUS, SANS LE SAVOIR, PARTICIPE POUR MOITIE AU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE. Les 365 actions décrites dans ce livre peuvent contribuer à la plus belle des causes : protéger la planéte où vivront nos enfants. Classées par thèmes (recyclage, transports, électricité, chauffage, papier, produits de consommation, nature et animaux...), elles s'intègrent aisément dans la vie de tous les jours.

En adoptant les bons gestes, en réduisant les gaspillages, nous pouvons contribuer à sauver la Terre. Une tonne de plastique recyclée permet d'économiser 700 kg de pétrole brut... Le coût du traitement des sacs plastique usagés est estimé à 100 millions d'euros... Un litre d'huile de moteur usagé jeté à l'égout pollue environ un million de litres d'eau...



L'INTRODUCTION DU LIVRE
Environnement, recyclage, protection de la Nature, réchauffement climatique… Longtemps considérées comme la lubie de quelques marginaux, ces divers sujets regroupés sous le vocable "écologie" sont devenus la toute première préoccupation des Français…
Pourquoi une telle évolution ? Parce qu'il est soudain apparu que les menaces qui pesaient sur le futur de cette planète étaient devenues tangibles, qu'elles se profilaient à l'horizon, non pas en termes de siècles, mais d'années…
La protection de l'environnement est devenue une nécessité vitale, incontournable pour qui veut assurer un futur à l'humanité.
L'écologie, c'est quoi au juste ? Le mot provient du grec oikos (maison) et logie (etude). Et oui… Ecologie signifie l'étude des milieux (maisons) où vivent les êtres vivants.
Depuis un demi-siècle, le désordre règne dans cet habitat que l'on appelle " la Terre ". Rien ne va plus. La température globale est en hausse, la qualité de l'air comme celle de l'eau se dégradent, les fortes tempêtes ou canicules meurtrières se multiplient. Comment en sommes-nous arrivés là ?
L'atmosphère, cette couche d'air qui entoure notre planète et grâce à laquelle les êtres vivants se développent, est composé de plusieurs gaz, les plus connus étant l'oxygène et le gaz carbonique.
Le gaz carbonique est issu du carbone, un élément que l'on rencontre dans la Nature sous de nombreuses formes. Il existe soit à l'état gazeux (CO²), soit à l"état liquide (pétrole), soit encore solide (charbon). Ce carbone voyage continuellement de la Terre à l'atmosphère et de l'atmosphère vers la Terre. Une fois absorbé par la végétation ou englouti par les océans, il est rejeté dans l'atmosphère lors de sa décomposition ou par le biais de la respiration des êtres vivants. Cet échange est un cycle naturel, perpétuellement renouvelé. Durant plusieurs millénaires, la " maison " Terre a ainsi fonctionné de manière équilibrée.
Qui a mis fin à ce bel équilibre, cet harmonie des va-et-vient du carbone entre la surface terrestre et océanique et l'atmosphère ? À partir de l'ère industrielle vers 1850, les émissions de CO2 ont augmenté en forte proportion du fait de la combustion intensive des énergies fossiles. Un siècle plus tard, ce phénomène a été renforcés par la déforestation qui a réduit la capacité d'absorption de la végétation. De nos jours, moins de la moitié du CO2 est assimilé par ce que l'on appelle les "puits de carbone" - les écosystèmes à même d'absorber le carbone. Le reste s'accumule d'année en année dans l'atmosphère. Cet excès de carbone autour de la planète contribue à dérégler le climat et à augmenter ce qu'on appelle " l'effet de serre ". On désigne ainsi un phénomène naturel qui amène l'atmosphère à se comporter comme la vitre d'une serre : elle laisse entrer la chaleur du soleil et l'emprisonne. Toutefois, plus les gaz à effet de serre comme le CO² sont abondants et plus le sol se réchauffe avec les conséquences que nous observons depuis déjà plusieurs années.
L'un des enjeux des années à venir consiste à éviter au maximum de produire du CO² et d'encourager les solutions aptes à réduire les émissions. Le fait majeur à intégrer dans son existence est que chacun de nous est partiellement responsable de la dégradation écologique globale et que chacun peut contribuer à redresser la situation.
Le tableau est sombre et certains experts vont jusqu'à estimer qu'il serait déjà trop tard. Des scientifiques anticipent en effet un réchauffement climatique qui s'élèverait jusqu'à 6°C d'ici la fin du siècle, ce qui engendrerait de véritables catastrophes naturelles. D'autres analyses estiment en revanche que la montée de la température ne dépassera pas 1,4°C si des actions d'envergure sont entreprises à temps - l'excès actuel se situe à 0,6° au niveau planétaire. Une telle divergence de scénarios laisse une large part pour les actions visant à freiner ou enrayer la pollution.

La dévitalisation des océans, la perte de fertilité des sols cultivables, l'ampleur de la déforestation, la surconsommation d'énergies fossiles telles que le pétrole ou le charbon sont des réalités à grande échelle qui ne pourront être résolus que par des décisions gouvernementales. Pourtant, il serait trompeur de croire que la sauvegarde de la planète ne dépend que de décisions politiques. En réalité, une part essentielle du gaspillage écologique provient des individus eux-mêmes.

En France, selon les chiffres officiels, chaque ménage produit 7,8 tonnes de dioxyde de carbone (CO2) par an pour ses usages privés. Si l'on ajoute à ces chiffres, les émissions indirectes (fabrication et transport des produits et services destinés aux ménages), nous aboutissons à 8,6 tonnes de CO2 par an. Globalement, un foyer émet donc 16,4 tonnes de dioxyde de carbone (CO²) par an afin de répondre à ses besoins divers. Or, cette énergie est produite pour l'essentielle à partir d'éléments fossiles (pétrole, gaz, charbon), dont la combustion émet des gaz à effet de serre, ces fameux gaz responsables des dérèglements climatiques. Savez-vous ce que représente cette consommation énergétique des ménages par rapport à la consommation nationale : 47% ! En clair, chacun de nous participe sans le savoir de moitié au réchauffement climatique.
S'il fallait résumer la situation en un mot-clé, ce serait : gaspillage. Depuis la révolution industrielle, les populations se sont comportées comme si les ressources naturelles dont nous disposions sur cette planète étaient inépuisables, et que la Terre était capable d'encaisser toutes les dérives humaines. En réalité, depuis un peu plus d'un demi-siècle, les dégâts occasionnés au niveau écologique se sont accélérés et outrepassent largement la capacité de réparation et d'absorption de la biosphère (constituée par la Terre, les océans et l'atmosphère).



Dans ce livre, nous vous proposons une action à mettre en œuvre chaque jour. Les gestes proposés ici sont simples, non contraignants et à la portée de tous. Et pourtant, ils peuvent avoir un impact énorme. Parfois aussi, l'acte proposé ne peut être accompli le jour même et représente davantage une information visant à susciter un changement de comportement à long terme. L'idée qui sous-tend chacune des actions énoncées ici consiste d'une part à réduire le gaspillage énergétique, consommer de façon plus responsable, employer les énergies renouvelables et d'autre part, à améliorer les capacités d'absorption des gaz à effet de serre de notre planète - par exemple en plantant un arbre. Par de tels actes et aussi par des prises de conscience pouvant influer sur un comportement futur - il est possible d'avoir un impact écologique majeur.

Pour agir, il faut comprendre. Pour chaque action proposée, nous vous présentons donc les enjeux et les conséquences que peuvent avoir un geste simple, un réflexe salutaire, maintes fois répété. La bonne nouvelle, c'est que ce qui est bon pour l'écologie est invariablement, à plus ou moins long terme, une solution rationnelle qui profite aussi bien à l'économie des ménages comme à celle des gouvernements, et aussi à la qualité de vie de chacun.

Le livre Sauver la Terre permet ainsi à tout un chacun de contribuer à son niveau à la sauvegarde de cette si belle planète que nous aimons tant !
Ensemble, soulageons les plaies de cette planète endolorie.

27 septembre 2007

NATURA 2000

Un réseau écologique européen
Lagunes près de Münster, vallées inondables de Basse Autriche, prairies sèches de Castro Verde au Portugal, marais de Brabbia en Lombardie, lac de Termoncarragh en Irlande ou encore Anse de Fouras dans le Poitou-Charentes en France, ces territoires exceptionnels participent du grand réseau européen Natura 2000.

Avec pour double objectif de préserver la diversité biologique et de valoriser les territoires, l’Europe s ’est lancée, depuis 1992, dans la réalisation d’un ambitieux réseau de sites écologiques appelé Natura 2000. Le maillage de sites s’étend sur toute l’Europe de façon à rendre cohérente cette initiative de préservation des espèces et des habitats naturels. Le vol des oiseaux migrateurs nous rappelle avec poésie que la nature et sa préservation n’ont pas de frontières.

Une richesse commune
Du cercle arctique aux eaux baignées de soleil de la méditerranée, des côtes atlantiques fouettées par le vent aux sommets alpins, l’Europe offre un large éventail de paysages. Dans ces forêts, prairies, marécages, le long des côtes dentelées, des roches escarpées, vivent une faune et une flore diversifiées et riches de multiples espèces.

Depuis plus d’un siècle, l’intensification de l’agriculture, le développement urbain, la croissance des infrastructures et du maillage des voies de communication ont entraîné une fragmentation et une perte de la diversité biologique qui fait la richesse du continent européen.

Natura 2000 est né de la volonté de maintenir cette biodiversité tout en tenant compte des activités sociales, économiques, culturelles et régionales présentes sur les sites désignés. Aujourd’hui, fort de 25000 sites, le réseau Natura 2000 participe activement à la préservations des habitats naturels et des espèces sur l’ensemble du territoire de l’Union Européenne (des 25).

De par la diversité de ses paysages et la richesse de la faune et de la flore qu’ils abritent, la France joue un rôle important dans la construction de ce réseau européen. Avec plus de 1700 sites, le réseau national de Natura 2000 couvre 12,4% de la superficie de la France.

En ce début de 21ème siècle, l’avènement du réseau Natura 2000 participe au rapprochement des peuples européens par la préservation de leur patrimoine écologique commun.

22 septembre 2007

Nos adhérents réagissent

L'affaire du chloredecone (un nom parfaitement justifié !) aux Antilles relance la question des polluants organiques persistants qui finissent par contaminer toute la chaîne alimentaire et se retrouvent dans les tissus graisseux de l'Homme où ils peuvent rester logés pendant des dizaines d'années, provoquant sur le long terme sinon des maladies, du moins une réduction de la vitalité et du bien être.

Il est grand temps que d'un côté les scientifiques se penchent sérieusement sur la question sans craindre les lobbys industriels et que de l'autre les agriculteurs utilisent des modes de production agricole plus respectueux de l'environnement, quitte à bénéficier d'aides publiques si les rendements baissent.

Notre santé sur le long terme et la protection de l'environnement valent mieux que des profits immédiats !

Article écrit par Aline ADAM

13 septembre 2007

Interview de Lawrence Anthony

12 septembre 2007

DIAMOND EARTH, le clip

Pour Les 60 ans du FESTIVAL DE CANNES, le clip Diamond Earth était projeté au stand du SHORT FILM CORNER, dans le Palais des Festivals. Il a été vu par des artistes, des producteurs, réalisateurs et a eu un très bon accueil.
Faites-nous part de vos commentaires.





Sylvia Naber a dit : " En 2005 mon amie Noëlle Saugout me fait part de l'existence d'une association de protection de l'environnement The Earth Organization, créée par Lawrence Anthony qui a sauvé le zoo de Bagdad lors de la coalition-invasion en Irak. Lawrence Anthony et The Earth Organization gagnent beaucoup de "batailles" pour sauver notre planète. The Earth Organization France a été fondée en 2006 par Noelle Saugout et, grâce à l'aide de plusieurs artistes professionnels bénévoles, nous avons enregistré la chanson, au profit de l'association. Ce n'est pas seulement un phénomène de mode. Il faut FAIRE tout ce qu'on peut pour réduire ce taux excessif de CO². Déjà en 1992, Noëlle et moi avions réalisé 3 courts métrages intitulés "La rue n'est pas une poubelle" et nous n'allons pas nous arrêter là."

Grenelle de l'Environnement et L'Alliance pour la Planète

Yannick Jadot et Daniel Richard sont les porte-paroles de l’Alliance pour la planète

Mai 1968, face à la crise sociale et sociétale qui met 9 millions de salariés en grève et des centaines de milliers d’étudiants dans la rue, le gouvernement Pompidou organise une négociation regroupant pouvoirs publics, syndicats et organisations patronales au siège du ministère du Travail situé dans la rue de Grenelle. Deux jours d’âpres négociations vont se conclure le 27 mai par les « accords de Grenelle ».
Printemps 2007, l’Alliance pour la planète propose aux candidats à la présidentielle d’adapter la séquence : face à la crise écologique et à l’impasse dans laquelle nous conduit notre modèle de développement, organisons un « Grenelle de l’environnement » qui sorte la France de l’ornière écologique et l’engage sur la voie de l’excellence environnementale. Autrement dit un moment privilégié de négociations entre les principaux acteurs de l’environnement (État, collectivités territoriales, patronat, syndicats et associations écologistes), et surtout un moment de vérité sur les solutions aux grands défis environnementaux.

Nicolas Sarkozy reprend l’idée à son compte et s’engage, dès le 21 mai, à faire du Grenelle de l’environnement « une négociation sur des mesures concrètes » et certainement pas « un énième colloque pour constater l’urgence écologique et constater qu’il faut agir ». L’ambition surprend, tant le programme écologique du candidat Sarkozy refusait de rompre avec les productivismes les plus anti-écolos : ceux du nucléaire, des autoroutes, de l’incinération, de l’agriculture ou des OGM.

Le Grenelle doit d’abord être cette rupture, où le débat public et démocratique dépasse le constat et le diagnostic pour porter sur les solutions. Rupture difficile, tant le constat est aujourd’hui porteur de consensus, sur lequel s’appuient largement la communication politique et la communication d’entreprises qui inondent les médias. Tant les solutions, lorsqu’elles ont l’ambition de modifier en profondeur les modes de production, les modes de consommation et les modes de décision publique, sont, elles, porteuses de conflits d’intérêts, car elles remettent en cause des habitudes, des rentes, des intérêts bien compris. La négociation sera donc conflictuelle et constructive. Tant mieux ! Elle permettra de sortir des jeux de dupes, des exercices de communication qui ne visent qu’à maintenir le statu quo.
« Ensemble tout devient possible » proclamaient les affiches du candidat Sarkozy. C’est malheureusement faux en matière d’environnement. Entre les OGM et le bio, de nouvelles autoroutes et plus de ferroviaire et de transports en commun, un EPR et des économies d’énergies ou des renouvelables, des incinérateurs et le tri sélectif, il va falloir choisir.

L’Alliance pour la planète a choisi. Forte de son expérience nationale et internationale, de son expertise, des combats menés depuis plusieurs décennies parfois, et des centaines de milliers d’adhérents que comptent ses membres, elle a développé, sur tous les grands domaines environnementaux, les propositions à même de faire face à la crise environnementale.

L’objectif de l’Alliance pour la planète dans ce Grenelle est aussi de convaincre que nos solutions sont économiquement, socialement et démocratiquement les meilleures ! Nous y participons donc de manière structurée, positive et constructive. Sans naïveté et avec vigilance, attentifs à ce que l’exercice ne soit pas détourné de son objectif initial, qu’aucun tabou ni qu’aucune complaisance ne surgissent, sur aucun sujet essentiel.

Le Grenelle de l’environnement est un moment unique. Il ne sera pas question d’évaluer le résultat du Grenelle par rapport au statu quo, parfaitement inacceptable. Pas question non plus d’un grand compromis sur des réponses tièdes, prétendument consensuelles parce qu’elles ne changent rien. Pas question de troquer du climat contre de la biodiversité, de la santé contre de la démocratie. La crise est globale. La réponse doit l’être également. C’est seulement au regard de la qualité et de l’ambition de la plate-forme de mesures négociées, de leur capacité à répondre aux enjeux environnementaux que nous jugerons le Grenelle. L’Alliance pour la planète jouera pleinement son rôle pour que cette ambition se concrétise.


Contacts pour le Grenelle de l'Ecologie :
Anne Bringault (Amis de la Terre)
Yannick Jadot (Greenpeace)
Franck Laval (Ecologie Sans Frontières)
Daniel Richard (WWF-France)

Pour en savoir plus : http://www.lalliance.fr

16 août 2007

Lawrence Anthony attaqué par un éléphant enragé


LE FONDATEUR DE THE EARTH ORGANIZATION A SURVECU A L'ATTAQUE D'UN ELEPHANT ENRAGE

« Nous avons eu beaucoup de chance d’en sortir vivants », déclare Lawrence Anthony, l’éminent écologiste et fondateur de The Earth Organization après avoir failli être tué par un éléphant enragé dans la célèbre réserve de Thula Thula en Afrique du Sud.

« Je conduisais de nuit avec deux de mes amis lorsqu’il a surgi en nous fonçant dessus. Il a martelé l’avant de la Land Rover et nous a poussés dans le bush sur une vingtaine de mètres », dit Anthony, « puis il a reculé, a fait le tour, et sans me laisser le temps de sortir, il a attaqué du côté des passagers en défonçant les portes et en retournant la voiture sur le côté. »

« Mes amis sont tombés sur moi et nous ne pouvions plus bouger. Il a foncé à nouveau comme une furie et a retourné la voiture sur le toit, brisant les fenêtres et le pare-brise. Il a continué à cogner jusqu’à ce que la Land Rover se retourne à nouveau sur le côté. Il barrissait et nous tournait autour, complètement enragé mais, heureusement, l’habitacle était protégé par un fourré et il ne pouvait pas nous atteindre. »

“J’ai pu sortir mon pistolet et j’ai tiré en l’air en lui hurlant dessus pour attirer son attention. Après un temps qui m’a semblé être une éternité, il a reculé. Je lui ai alors parlé doucement, il s’est approché la trompe en avant et ses oreilles se sont abaissées. Il a à nouveau reculé puis il nous a regardé sans bouger. Un troupeau d’éléphant est arrivé et il a fini par partir avec eux.

La radio était en mauvais état mais j’ai heureusement pu la faire fonctionner pour appeler à l’aide. Les rangers sont venus nous chercher. Il est miraculeux que personne n’ait été blessé.


Lorsque quelqu’un demanda à Lawrence Anthony si l’éléphant devait être abattu, il a répondu : « Non, c’est son territoire et j’étais en tort. Il était en musth (rut pour les éléphants) et j’aurais dû faire plus attention. »

28 juillet 2007

L'Alliance pour la Planète


The Earth Organization France (Association TERRE) devient le 78ème membre de L’Alliance pour la Planète.

L’Alliance pour la Planète, créée en 2006 par un petit groupe d’associations de protection de l’environnement (Adome (Planetecologie), Greenpeace, Les Amis de la Terre, Les Amis du Vent, Objectif Bio, Tchendukua, WWF) veille à faire vivre concrètement la Charte de l’Environnement et devient un acteur efficace de la vie des citoyens, ceci en totale indépendance des partis politiques. Ce n’est pas une fusion d’associations : c’est un tremplin d’initiatives, qui vise à donner plus d’efficacité aux actions de ses membres à travers leurs spécificités, leurs différences, leurs idéaux et leurs objectifs communs.

The Earth Organization (TEO) a été fondée en 2004 par Lawrence Anthony, un éminent écologiste bien connu pour avoir sauvé le zoo de Bagdad durant la guerre d’Irak en 2003 et empêché plus de 5000 éléphants d’être abattus en Afrique du Sud.

Le réchauffement climatique est une réalité incontournable. Si les politiques sont là pour légiférer et permettre à la France de diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050, notre association fait principalement des actions de sensibilisation. Il est en effet urgent que les citoyens comprennent qu’ils ont également leur part de responsabilité en produisant chaque année 8 tonnes de CO2 par personne et qu’il faut agir individuellement pour réduire les GES avec des gestes aussi simples que recycler ou planter un arbre.

« Personne ne survit seul » étant la devise de TEO, l’idée de s’unir à L’Alliance pour la Planète était devenue une évidence et nous sommes fiers de faire partie de ce groupe qui œuvre pour assurer la survie de notre planète et de toutes ses formes de vie.

12 juillet 2007

Toxicogénomique : alternative à l'expérimentation animale


Une étude menée sous la direction scientifique d'Antidote-Europe (1) et avec le soutien financier de l’association de défense des animaux, One Voice, montre qu’il est permis de déterminer la toxicité des substances chimiques présentes dans l’alimentation et l’environnement sans recourir aux tests sur des animaux.
La méthode appelée toxicogénomique utilise des cellules humaines en culture. En outre, cette étude se montre plus sûre, 100 fois plus rapide et 100 fois moins onéreuse que les tests sur animaux.

La toxicogénomique est donc appelée à devenir la référence en matière d’évaluation du risque toxique pour la santé humaine et la préservation de l’environnement, si l’on en juge par les investissements massifs dont elle bénéficie aux Etats-Unis et au Japon.
Il serait souhaitable que l’Europe ne creuse pas davantage son retard et profite du projet REACH sur les produits chimiques, pour introduire cette méthode dans la réglementation.

Enfin, cela aurait permis d’éviter le “sacrifice” de plus de 2 200 000 animaux, à des fins expérimentales en France, en 2001.


1- Antidote Europe est un comité scientifique qui s'est donné pour mission de contribuer à l'avènement d'une recherche biomédicale efficace et sûre (www.antidote-europe.org)
2- One Voice (www.onevoice-ear.org)


Cécile Fargue

14 juin 2007

Moratoire sur le commerce de l'ivoire


L'Afrique australe, depuis plusieurs années, organise des tournées à travers le monde pour militer en faveur du commerce international de l'ivoire. Le reste du continent africain subissait. Mais depuis la dernière session de la CITES à Bangkok en 2004, la riposte des pays dont les populations d'éléphants sont les plus fragmentées et fragiles s'organise et a été formalisée à cette session par une demande de moratoire sur le commerce international de l'ivoire pendant 20 ans présentée par le Mali et le Kenya, soutenue par une vingtaine de pays africains.

Selon les Robin des Bois, observateur à la CITES depuis 1989, la voix du Kenya, du Mali, de la Sierra Leone, du Niger, du Nigeria, du Burkina Faso, du Ghana, du Togo, du Benin, du Congo, de la RDC, de la Centrafrique, de la Côte d'Ivoire, du Tchad, du Libéria, du Gabon, du Rwanda, du Burundi (liste non exhaustive) a enfin été entendue.
La solution au commerce de l'ivoire favorisant le braconnage et le massacre des éléphants, a été présentée par la Zambie et le Tchad et approuvée ce matin par consensus des pays membres de la CITES : le commerce de l'ivoire est suspendu pendant une période de 9 ans.

Le moratoire est effectif dès maintenant. Mais la période de 9 ans commencera seulement à être comptabilisée à partir du moment où l'ivoire « gouvernemental » sera commercialisé, ce qui au regard des exigences techniques et administratives envers les pays exportateurs et le ou les pays importateurs peut prendre plusieurs années.
Le Kenya, le Mali et les autres pays en faveur de la protection des éléphants sont particulièrement satisfaits de cette clause qui rallonge d'autant les effets positifs du moratoire et qui au départ était rejetée par les pays d'Afrique australe et par l'Union Européenne.


Photo The Earth Organization. Tous droits reservés.

Libellés :

Les Micro-organismes Efficaces (EM)


EM (micro-organismes efficaces) est le nom générique désignant la technologie et les applications des micro-organismes salutaires tels que la levure et les bactéries phototrophiques et d'acide lactique.
Cette technologie est naturelle et utilise les microbes salutaires pour fournir de nouveaux micro-organismes bénéfiques à l'environnement.

Concept initialement développé par le Dr Higa, de l'Université de Ryukyus à Okinawa (Japon), les EM sont utilisés dans le monde depuis 20 ans. L'objectif du Dr Higa n'était pas d'en faire un monopole mais "de les rendre accessibles à tous". (An Earth Saving Revolution, 1994)

Les EM enrichissent le sol et produisent des récoltes saines avec un plus grand rendement. Ils éliminent les parasites et sont utilisés dans l'agriculture biologique. Ils permettent également de réduire les odeurs fétides dans la production animale et de supprimer certaines maladies.

Lors de la catastrophe qui a touché la Louisiane à la fin du mois d’août 2005, The Earth Organization a réussi à éviter le déversement de chlore dans les canaux de la Nouvelle-Orléans et les a remplacés par les EM, évitant ainsi la dégradation de la biodiversité
L'eau qui croupissait à l'interieur des maisons avait laissé des traces de moisissures malodorantes et malsaines et celles-ci ont disparu après utilisation des EM.
http://www.earthorganization.com/News.aspx?Cat=0&Page=2
(Final Report on The Earth Organizations New Orleans Toxic Clean-Up Campaign)

C'est sans doute la solution d'avenir pour venir à bout des pesticides qui sont toxiques, généralement utilisés à haute dose, et qui contibuent à la pollution des eaux.

Liens :
www.efficientmicrobes.co.za

06 juin 2007

Extinction d’espèces au Royaume-Uni : « le signe d’une catastrophe mondiale »


D’après de nouvelles preuves scientifiques, des réductions des populations de plantes, d’oiseaux et de papillons au Royaume-Uni pourraient être le signe avant-coureur d’une catastrophe mondiale semblable à celle qui a exterminé les dinosaures. Les données recueillies par 20.000 volontaires pendant plus de 40 ans ont apporté la preuve la plus flagrante à ce jour que la Terre est en proie à une extinction de masse.

Les rapports montrent une réduction de 28 % des espèces de plantes britanniques indigènes, 54 % des espèces d’oiseaux et 71 % des espèces de papillons.

Dans leur étude de 10 km2 de terre, pris au hasard, les chercheurs ont trouvé qu’un tiers de toutes les espèces enregistrées avaient disparu d’au moins l’un des endroits où elles avaient vécu il y a environ 20 à 40 ans.

La découverte la plus significative est représentée par le sort des papillon, depuis que les experts ont émis la supposition selon laquelle les insectes seraient les créatures les plus résistantes au changement d’habitat, et les insectes représentent également plus de 50 % de toutes les espèces existantes sur Terre.

Mais les dernières données montrent que les insectes décroissent plus rapidement que les plantes et les oiseaux, et qu’environ 13 % d’entre eux ont disparu des zones qu’ils occupaient auparavant.

Cela inclut deux espèces de papillon qui se sont éteintes lors des 20 dernières années, le papillon grand bleu et le papillon grande tortue.

Dans un article paru dans le journal Science Today, les chercheurs ont déclaré que les résultats de leurs recherches ont apporté une confirmation à la théorie selon laquelle le monde est à l’aube de la « sixième grande extinction de l’histoire ».

Le Dr Jeremy Thomas, directeur du Centre du Conseil de la Recherche sur l’Environnement Naturel pour l’Ecologie et l’Hydrologie, dans le Dorset, a déclaré : « Il y a eu cinq grands bouleversements dans toute l’histoire passée, alors qu’en une très courte période seulement, environ 65 à 95 % des espèces ont disparu ».

« Personne n’affirme que nous sommes à ce niveau d’extinction des espèces pour l’instant, mais nous disons que le niveau est dangereusement élevé. »

La grande préoccupation est que si cela continue pendant encore 100 ou 200 ans, l’effet cumulatif pourrait produire une autre de ces extinctions massives. La différence cette fois c’est que ce sera l’homme qui l’aura causé.

La dernière, et la plus connue, des extinctions massives se déroula à la fin de la période Crétacée il y a 65 millions d’années, lorsque les dinosaures disparurent de la surface de la Terre.

Les découvertes actuelles sont basées sur les observations britanniques de milliers de naturalistes amateurs. Les informations qu’ils ont recueillies, et qui couvrent virtuellement tous les coins de l’Angleterre, du Pays de Galles et de l’Ecosse, ont été soigneusement analysées sur une période d’un an.

Cela comprend les 1.254 espèces britanniques indigènes de plantes vasculaires, les 201 espèces indigènes d’oiseaux d’élevage, et les 58 espèces indigènes de papillons d’élevage.

Le Dr Thomas a déclaré qu’il y avait plusieurs explications au fait que les activités humaines menaçaient la biodiversité, mais que cela se résumait à « une surexploitation des ressources naturelles ».

Il est convaincu que si une étude similaire avait été conduite dans l’une des grandes forêts tropicales mondiales, elle aurait révélé des découvertes encore plus choquantes. La grande majorité des insectes, dont l’on pense que 90 % restent encore non identifiés, vivent dans les tropiques.

Une étude séparée, également publiée dans Science Today, a montré comment la pollution à l’azote endommageait les prairies du Royaume-Uni.

L’azote, déposé par l’atmosphère, provient des fertilisants de l’agriculture et des combustibles fossiles.

Les chercheurs guidés par Carly Stevens, de l’Open University de Milton Keynes, a estimé que les prairies pourraient avoir perdu plus de 20 % de leurs richesses en matière d’espèces lors des 40 dernières années, à cause des dépôts d’azote.